« Si l’abeille disparaissait du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre »
Cette phrase qu’on entend souvent et qu’on attribue à Albert Einstein a le mérite de faire prendre conscience de l’importance des abeilles et du danger qui pèse sur nous, si celles- ci venaient à disparaître.
Preuve en est, le 28 novembre 2016, un rapport réalisé par des chercheurs de l’Université de Reading au Royaume-Uni, publié dans la revue nature, démontre les conséquences d’une possible disparition des insectes pollinisateurs. Ce rapport, intitulé « Safeguarding pollinators and their values to human well-being » (Sauvegarder les pollinisateurs et leurs valeurs pour le bien-être humain), estime que « 75 % des principales cultures de céréales et fruits dépendent de la pollinisation par des pollinisateurs».
Or, leur disparition entraînerait une perte de 5 à 8 % de la production agricole mondiale, ce qui provoquerait une augmentation des possibles recrudescences des maladies liées à notre équilibre alimentaire (maladies cardiaques) et augmenterait de « 1,4 million par an le nombre de décès supplémentaires », tout cela étant directement lié à la disparition des pollinisateurs. On estime d’ailleurs que le service gratuit rendu par les pollinisateurs s‘élève à plus de 200 milliards de dollars par année dans le monde.